La Légende de Drizzt, de R.A. Salvatore
Pour une première chronique en tant que Troll junior, j’ai simplement opté pour ce que je suis en train de lire en ce moment même. A un détail près, commencer par le tome 13 serait idiot, donc je vais plutôt revenir en plan large sur la série, quitte à la détailler dans une prochaine page.
Pour une première chronique en tant que Troll junior, j’ai simplement opté pour ce que je suis en train de lire en ce moment même. A un détail près, commencer par le tome 13 serait idiot, donc je vais plutôt revenir en plan large sur la série, quitte à la détailler dans une prochaine page.
J’ai découvert les
aventures de l’elfe noir il ya de cela de nombreuses années, au lycée, via la
bibliothèque municipale. C’est donc que nous ne sommes pas vraiment en face
d’un obscur livre de fantasy abscons. Non, il s’agit même d’une des sagas les
plus connues du genre. Car c’est une saga. Une vraie. Avec déjà plus d’une
dizaine de tomes. Et c’est héroïque. Pas qu’un peu. On y tue des dragons, des
démons, on y conquiert des royaumes. Bref, l’alpha et l’oméga de la saga
héroïque. Récemment, avec la sortie de la nouvelle édition, je me suis replongé
avec délice dans cette saga désormais classique.
Alors c’est vrai,
certains diront que La Légende de Drizzt, c’est de la fantasy de gare. Le SAS
du medfan. Le Star Wars de la SF. Et on ne peut pas réellement leur donner tort.
Sauf que c’est du très bon roman de gare, et ça fait toute la différence.
Si l’on prend la
série par son départ : c’est l’histoire d’un elfe noir, né au cœur d’une
cité de ténèbres, loin sous la surface du monde, parmi une race dégénérée et
totalement maléfique. Sauf que lui, contrairement aux autres, possède une âme
pure de héros qu’il refusera d’entacher. Il découvrira, rarement, des qualités
similaires chez certains membres de sa race, mais toujours les autres cèderont
aux formidables pressions de la société des elfes noirs pour "rentrer dans
le rang", de la trahison et du mal. Drizzt non.
Sa vie commence donc
par une hypocrisie permanente dans la sombre cité de Menzoberranzan, sous la
houlette de sa terrifiante mère et de ses abominables sœurs. Puis la fuite,
dans les sombres couloirs du monde souterrain, quand cacher son âme est devenu
trop dure après la perte de son père, seul véritable ami et confident qu’il
avait dans la cité.
Mais la vraie vie de
Drizzt commencera quand il rejoindra la surface. Bien que rejeté par les
peuples de la surface, sur la seule appartenance à sa race maudite, il restera
fidèle à ses convictions.
Jusqu’à arracher
l’amitié d’un roi nain (Bruenor), de sa fille adoptive humaine (Cattie-Brie), d’un
chef barbare (Wulgar) et d’un hobbit horripilant (Régis, mais on dit halfelin
pour des questions de droits, pas hobbit… ^^). L’improbable bande étant
complétée par son compagnon de toujours, une terrible panthère surnaturelle que
Drizzt peut appeler d’un autre plan astral, Guenhwyvar.
Nous suivrons donc,
pendant tous les tomes suivants, les aventures de ce groupe (parfois dissocié)
d’aventuriers parcourant la surface des Royaumes Oubliés. Mais ces aventures,
elles, resteront inoubliables.
Fabien
(Note de Charles : A préciser, ces romans se passent donc dans les Royaumes Oubliés, l'un des plus emblématiques des univers rattachés au jeu de rôles Dungeons & Dragons, lui-même le 'père fondateur' de tous les jeux de rôles)
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